J’ai « Ozé » partir en Oz

Avoir "ozé" partir en Australie et une des choses que je ne regretterai jamais !

En effet, j'ai "ozé" partir en Oz. Comment ? Après avoir fini mes 5 années d'études supérieures ? Tout lâcher pour partir ? Oui, oui... Je m'explique...

J'ai toujours pensé, fort de cette réflexion mentale et spécialement hexagonale que la poursuite logique des études était d'entrer dans cette fameuse rengaine du métro-boulot-dodo. Et c'est exactement la spirale dans laquelle je suis entré après le retour dans ma ville, qui n'est autre que Bordeaux.

C'est alors que j'ai vraiment senti au fond de moi que le décollage de la vie était imminent : Adolescence, études, travail, mariage et enfants ? Ah d'accord, on est conditionné à se façonner au même moule et ce, de manière généralisée ?

Euh non ! Je ne crois pas non. Un tout autre destin m'attendait.

Alors qu'un beau jour, un ancien collègue de promotion me contacte pour prendre des nouvelles et me parle de ses envies d'aborder le pays continent de l'Océanie, c'est là que je me suis dis "Mais oui !!" et j'ai ozé partir en Oz.

Dès lors, le joug de la spirale qui me collait, me pesait et m'alourdissait sur le sol français, s'est tout de suite envolé.

Bah oui, l'horizon n'est plus linéaire, au contraire, il est flou, et c'est ce qui m'a rendu fou..de joie, vous l'aurez compris.

J'ai "ozé" partir en Oz alors que la stabilité de ma situation aurait pu m'en empêcher, j'ai "ozé" partir en Oz alors que les revenus étaient réguliers et que l'avenir semblait se tracer devant moi. J'aurais alors parfait le sentier du métro-boulot-dodo !

C'était plus fort que moi, une volonté qui n'était pas la mienne, et j'ai osé franchir ce cap qui m'a fait faire un bon en avant.

Avant même de quitter la France, je sentais cette maturité grandir en moi. Plus l'échéance du départ approche, plus la peur rime avec, l'angoisse aussi...

Mais au fait, je pars seul ? quand et pour combien de temps ? Je ne sais pas, on verra bien là-bas. Et puis de toute façon, si ça ne va pas, j'aurai mes yeux pour pleurer, et des mouchoirs pour m'essuyer.

Tout quitter et partir à l'aventure n'est pas une chose simple à réaliser. En effet, on a souvent le poids des attaches, qu'elles soient familiales, amicales, professionnelles ou autre. Celles-ci peuvent nous retenir, et ce fut mon cas.

Mais le goût pour l'aventure, l'envie d'un renouveau, et la quête de ce qui se passe à l'opposé du globe a contrebalancé ces ressentiments. Et ainsi, j'ai "ozé" partir en Oz.

Partagé entre plusieurs objectifs : celui de m'ouvrir au monde, d'apprendre l'Anglais et le pratiquer de manière courante (être "fluent"), ou encore de découvrir une autre culture, sont tous autant de points et objectifs qui se sont succédés pour me donner envie d'"ozer" l'aventure. Ainsi, je me suis lancé !

Au fait, si tu es arrivé sur cet article sans savoir qui est à l'œuvre de ce récit, alors fais un tour ici.

Ose !
Farouk
 

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